Le chien est un prédateur
Ce comportement est plus ou moins développé selon votre chien. Même s’il partage notre canapé, qu’il connait les membres de la famille, et qu’on le soigne avec tous les égards nécessaires, notre chien reste un prédateur.
La prédation est un instinct naturel irrépressible. L’animal prédateur poursuit tout ce qui se déplace rapidement, qui court, roule, etc.
A l’état sauvage, c’est la faim et les traces olfactives qui stimulent le prédateur, il cherche une proie pour se nourrir, et mettra toutes ses ressources en action pour y arriver. Pour nos chiens domestiques, qui n’ont plus besoin de chercher eux-mêmes leur nourriture, il en va autrement : l’appétit n’est plus le moteur principal de leurs comportements de chasse. Le manque d’activités dans la journée, une sélection de l’Homme qui a créé certaines races dans le but d’être aidé à la chasse, la prédisposition de certains individus qui a été accentuée par des expériences bénéfiques, sont des éléments à envisager aussi, en plus de l’acte instinctif de poursuite.
Certains sujets sont beaucoup plus aux aguets que d’autres, et le moindre mouvement les stimule. Un cycliste qui passe sous ses yeux, une balle qui est lancée au loin, un hamster dans sa cage, et voici notre chien familier transformé en prédateur. D’autres individus, au contraire, restent observateurs devant les enfants qui s’agitent, les motos qui passent sous leurs truffes, et ne bougent pas un cil malgré les stimulations sensorielles.
En habituant très tôt le chien qui va vivre avec des animaux-proies à ses côtés, on peut réduire les comportements de prédation. De même, en se promenant le long des pistes cyclables quand il est encore jeune, en le gardant à l’attache, on lui apprend à ne pas s’attaquer aux vélos.